Le week-end dernier, c'était le jour J de la manifestation phare de
notre association éco-citoyenne : troc plantes et animations diverses
sous un soleil printanier.
Parmi les innovations ludico-pédagogiques de cette 6ème édition :
La "compost'oeuvre"
Née d'une visite à l'arboretum de la Martinière en Touraine, nous avons transformé cette belle idée qui nous avait séduit en outil pédagogique.
Construit en matériaux de récup' à partir d'un vieux cadre de fenêtre, de quelques planches et d'un morceau de plexiglas, la compost'oeuvre se présente sous forme d'un tableau vitré permettant de voir
un compost "à l’œuvre". Une porte protège nos amis les lombrics de la lumière. En ouvrant cette porte, on
peut voir les différentes étapes de la décomposition. On y voit aussi les différentes strates révélatrices d'un compost bien équilibré, ni trop humide, ni trop sec, avec des matières sèches telles que bois broyé, foin, paille, carton qui permettent d'aérer l'ensemble et à intercaler avec les déchets de cuisine plus humides et plus compacts.
On peut espérer voir les quelques ouvriers visibles à l’œil nu mais il faut savoir que des millions de micro-organismes travaillent derrière cette porte !
Il s'agit au passage de faire tomber quelques clichés : un tas de compost
c'est moche, c'est sale et ça pue ! Il s'agit d'inciter le public à redécouvrir
une chose vieille comme le monde : le cycle de la vie ! Reprendre
conscience que nos déchets biodégradables ne doivent plus être
considérés comme des affreux rebuts dont il faut se débarrasser mais des matières vivantes,
valorisables et fertiles utilisables in situ dans nos jardins et
jardinières.
Est il dès lors opportun d'encombrer nos poubelles et de transporter à grands frais toutes ces matières utiles pour les
entasser dans des décharges ou les bruler ?
Le chamboule-tout
Marre des camions qui encombrent nos routes, des pesticides qui empoisonnent nos aliments et nos rivières, et de tous ces machins qui nous stressent et encombrent nos vies ? L'espace d'une partie, on se défoule et on les abat pour voir apparaitre un paysage plus riant et apaisé.
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